Cancer : Les 9 plantes à éviter

Sommaire

Les interactions entre certaines plantes et le traitement du cancer peuvent avoir des effets inattendus. Bien que nombre d’entre elles aient une réputation bien établie en médecine traditionnelle, certaines pourraient interférer avec les médicaments ou aggraver la maladie. Cet article met en lumière neuf plantes qu’il vaut mieux éviter lorsqu’on est atteint de cancer.

L’armoise : Une plante aux propriétés controversées

L’Artemisia vulgaris, communément appelée armoise, est souvent utilisée pour ses vertus digestives. Néanmoins, cette plante contient des alcaloïdes qui peuvent interagir avec les traitements chimiothérapeutiques, en réduisant leur efficacité.

Interactions avec les médicaments

Il a été observé que l’armoise peut perturber l’activité enzymatique dans le foie, ce qui pourrait compromettre la métabolisation des médicaments anticancéreux. Cela peut provoquer une accumulation toxique dans le corps.

Risques de toxicité

En consommant l’armoise en grande quantité, les patients risquent de souffrir de nausées, vomissements et troubles neurologiques.

La consoude : Un danger pour le foie

Symphytum officinale, ou consoude, est couramment appliquée pour traiter les inflammations articulaires. Cependant, elle renferme des alcaloïdes pyrrolizidiniques, reconnus pour leur néphrotoxicité et hépatotoxicité.

Effets sur le foie

L’utilisation prolongée de consoude peut entraîner de graves lésions hépatiques. Cela représente un risque supplémentaire pour les personnes déjà fragilisées par un traitement du cancer.

Interaction avec les tumeurs

Des études ont suggéré que la consoude pourrait inhiber la croissance tumorale, mais cela présente également le risque potentiel de perdre les bienfaits des traitements standards.

Le curcuma : À utiliser avec précaution

Bien que le curcuma soit souvent vanté pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, il peut aussi interagir négativement avec certains traitements du cancer.

Effet des phytoestrogènes

Le curcuma contient des phytoestrogènes, des composés qui peuvent imiter les effets des œstrogènes dans le corps. Ceux-ci peuvent être problématiques pour les cancers hormonodépendants comme le cancer du sein.

Risques de dilution des médicaments

Le curcuma peut affecter l’efficacité de certains médicaments, en accélérant leur métabolisation par le foie et réduisant ainsi leur concentration sanguine.

L’échinacée : Entre bénéfices et risques

Echinacea purpurea est couramment utilisée pour stimuler le système immunitaire. Toutefois, son usage chez les patients atteints de cancer doit être limité.

Stimuler le système immunitaire : Bon ou mauvais ?

Bien que renforcer l’immunité puisse sembler bénéfique, cela pourrait paradoxalement exacerber certaines maladies auto-immunes liées au cancer et augmenter les effets secondaires des thérapies.

Interactions médicamenteuses

L’échinacée pourrait interagir avec les agents cytotoxiques utilisés en chimiothérapie, compromettant ainsi leur efficacité thérapeutique.

L’aloe vera : Pas toujours aussi sain

Considérée comme un remède universel, Aloe vera est largement utilisé pour ses propriétés apaisantes. Cependant, il peut poser problème aux patients cancéreux.

Problèmes de circulation sanguine

Aloe vera possède des propriétés anticoagulantes pouvant interférer avec le bon déroulement de certaines interventions chirurgicales nécessaires dans le traitement des tumeurs.

Dérivés anthraquinones

Ces substances contenues dans l’aloe vera ont montré des effets carcinogènes dans plusieurs études précliniques, laissant planer le doute sur sa véritable innocuité.

Le millepertuis : Attention aux interférences

Hypericum perforatum, ou millepertuis, est couramment prescrit pour ses vertus antidépresseurs. Pourtant, il est sous surveillance drastique en raison de ses effets indésirables.

Répercussions sur la mémoire et autres fonctions cognitives

Le millepertuis peut caus er des problèmes de mémoire, ce qui est particulièrement alarmant pour les patients devant suivre rigoureusement leurs régimes thérapeutiques complexes.

Augmentation de la photosensibilité

Cette plante peut rendre la peau plus sensible aux radiations UV, amplifiant potentiellement les effets secondaires des traitements par radiothérapie.

Le ginkgo biloba : Risques neurologiques et cardiovasculaires

Ginkgo biloba est souvent prisé pour améliorer la circulation sanguine et les fonctions cérébrales. Toutefois, il n’est pas sans inconvénients pour les patients atteints de cancer.

Risque de convulsions

Le ginkgo biloba contient des composants qui peuvent abaisser le seuil épileptique, augmentant ainsi le risque de convulsions, surtout chez les patients recevant des traitements neurotoxiques.

Précautions cardiovasculaires

Cette plante peut influencer la coagulation sanguine, pose des risques de saignements et doit envisager soigneusement son utilisation avant toute intervention chirurgicale majeure.

Le thé vert : Interférence potentielle

Le thé vert est souvent recommandé pour ses propriétés antioxydantes, mais il pourrait également entraver certains traitements lourds contre le cancer.

Inhibition des protéines transporteurs

Des composés présents dans le thé vert peuvent bloquer les protéines responsables de transporter les médicaments anticancéreux vers les cellules cibles, réduisant ainsi leur efficacité.

Effet perturbateur sur l’enzyme CYP450

Le thé vert influence l’activité de l’enzyme dénommée CYP450, élément clef dans la métabolisation des drogues, perturbant ainsi leur distribution et utilisation par l’organisme.

Le kava kava : Dangers psychotropes

Piper methysticum ou kava kava est connu pour ses propriétés anxiolytiques, mais comporte également des risques non négligeables pour les malades cancéreux.

Accroissement des effets sédatifs

Les extraits de kava kava peuvent intensifier les effets sédatifs de certains médicaments, créant des complications pendant la phase de récupération post-traitement.

Complications hépatiques

À hautes doses, le kava kava peut induire des lésions hépatiques. Cela béant encore davantage les possibilités de pathologies associées dues aux composants chimiques dans ce type de thérapies.

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